Aujourd’hui, nous allons parler du Carnaval ou particulièrement du Carnaval
des Fleurs. Je ne veux pas m’éterniser sur ce que c’est le Carnaval (vous le
savez déjà, c’est un long temps de bamboche). Mais d’où cette affaire de
Carnaval des Fleurs en Haïti ?
Pour ceux qui ne sont pas haïtiens ou qui ne vivent pas en Haïti, mon cher
pays a maintenant deux carnavals : le Carnaval traditionnel en février ou
mars dépendant du mois que se trouve le Mercredi des Cendres et depuis environ
deux années, le Carnaval des Fleurs. Pour cette année, ces festivités ont lieu
du 28 au 30 juillet. (Pour ceux qui travaillent comme moi sont assez contents
de ce long weekend !)
Le premier Carnaval des Fleurs fut organisé sous le président Sudre
Dartiguenave en 1916, moins d'un an après l'occupation du territoire par les
Américains. Il ne devint toutefois pas une tradition. Sous le gouvernement du
président Dumarsais Estimé, durant l'exposition du bicentenaire de
Port-au-Prince, une de ces genres de festivités fut organisée. Duvalier reprit
cette idée et en fera une tradition jusqu'en 1973. En 2012, l'idée d'organiser
un carnaval des Fleurs est reprise par le gouvernement actuel.
Donc, aujourd’hui est le dernier jour du Carnaval des Fleurs. Dimanche et
lundi, j’ai suivi sur le net et les réseaux sociaux. Donc, vers 15h cet
après-midi, j’ai voulu faire un tour comme on dit chez nous gade pa boule je. Peut-être, vous allez
vous dire, le défilé ne commence si tôt. Mais je n’aime pas trop me retrouver
dans la foule des carnavaliers ni je n’approuve pas le Carnaval des Fleurs. Je
pense que nous avons trop de problèmes pour avoir deux carnavals en une année.
En plus, les intellectuels qui contestent pour le 28 juillet comme jour de réflexion ;
le 28 juillet 1915 rappelle le début de l’occupation des États-Unis d’
Amérique.
On festoie alors qu’on ne sait pas encore à quand les élections ? Nous
avons divers scandales comme la mort douteuse d’un juge d’instruction, les supposées
liaisons d’officiels avec les gangs du pays, l’affaire des Dominicains qui nous
menacent de conduire devant l’Organisation Mondiale de la Consommation (OMC),
la saison cyclonique avec la tempête Doriane et ses compagnons qui peuvent nous
tomber dessus à tout moment et j’en passe.
Voyons, je me perds, retournons à
notre visite, moi, je ne veux pas me mêler de politique.
C’est parti !
Je commence a la Rue Capois
A l’entrée de la Rue Capois |
Les chapeaux de pailles et les tchatchas annoncent les festivités |
Chapeaux |
Nos jolis tchatchas |